Agroécologie avec Tierra y Vida

Agroécologie avec Tierra y Vida
Osman, Rachel, Aurélia et Karla en réunion dans les bureaux de Tierra y Vida. Jinotepe, septembre 2022. © AMD

Carte du projet

Titre : Promotion de l'agroécologie
Partenaire : Association "Tierra y Vida"
Localisation : Santa Teresa, Nicaragua
Financement : -
Période : -

Description

L'AMD a travaillé durant 6 ans avec l'association Tierra y Vida afin de promouvoir l'agriculture écologique dans la région.

Tierra y Vida a ainsi créé des fermes modèles, offert des formations pour les producteur-ice-s membres ainsi que mis en place un point de vente tenu par des femmes vendant des les produits issus de l'agriculture biologique et sensibilisant la communauté locale en la matière.

Malgré une situation politiquement et économiquement difficile au Nicaragua, l’association s’est toutefois agrandie ces trois dernières années tant au niveau de l’équipe professionnelle qu’au niveau du nombre de ses bénéficiaires. L'organisation compte actuellement 8 membres profesionnels, 100 producteur·ice·s afillié·e·s dont 40% femmes pour environ 250 familles bénéficiaires.

Les fermes de production

Les fermes mises en place et promues par Tierra y Vida continuent d’exister et ont diversifié leur production. Celles-ci, en plus des légumes biologiques, du miel, et de certains fruits dont des goyaves, produisent à présent du café et vendent des engrais bio. Cette diversification est née de la nécessité de s’adapter au changement climatique (saisons plus extrêmes) en choisissant des produits adaptés permettant d’assurer un revenu.

La formation (“école”) de promotion de l'agroécologie.

Pour une modique somme, des producteur·ice·s reçoivent les outils théoriques et une aide technique afin d’implémenter une production agroécologique sur leur parcelle. La formation vise aussi à les transformer en promoteur·ice·s de l’agroécologie auprès de leur communauté.

Le point de vente

Le point de vente a continué à se développer. Chaque semaine, les marchandises sont vendues au marché, où il y a pas mal de monde. Leur problématique reste encore le prix des marchandises : fixer un prix qui soit juste pour les producteur·ice·s, et que les client·e·s soient disposé·e·s à payer un peu plus pour ça, ce qui n’est vraiment pas forcément le cas dans la région. L’association continue donc d’œuvrer à générer ce niveau de conscience chez le·la consommateur·ice. Les femmes tiennent un rôle important dans ce point de vente. Ce sont elles qui le tiennent au quotidien, et cet endroit  représente pour elles un lieu de socialisation. Être physiquement là-bas les libère en quelque sorte de leur charge de travail domestique quotidienne, leur rapporte de l’argent et leur permet de sociabiliser, c’est donc très empouvoirant pour elles.